Première pierre du monument en hommage à Thomas Sankara
15 octobre 1987- 15 octobre 2018, 31 ans déjà que Thomas Isidore Noël Sankara s’en est allé de suite d’un assassinat.
« Nous avons en nous la force de lutter contre l’impérialisme. Quand le peuple se met debout, l’impérialisme tremble. » Cette citation de l’ex-président et anti-impérialiste Thomas Sankara reste encore gravée dans l’esprit du peuple burkinabé. Tous se sont mobilisés au sein du Conseil de l’Entente le 15 octobre 2018 pour la pose de la première pierre, construction du monument en mémoire du Président Thomas Sankara, assassiné lors du coup d’État d’octobre 1987. Ce monument permettra à tous ses dauphins d’avoir un lieu d’inspiration, afin d’oser à l’avenir.
« Le président Macron a respecté son engagement-pris publiquement lors de sa visite au Burkina Faso en donnant une réponse positive aux requêtes du juge burkinabé. Actuellement, la commission rogatoire a été mise en place en France et un juge a été nommé à cet effet. Le secret-défense a été levé en ce qui concerne les archives classifiées sur l’assassinat du Président Sankara » a déclaré sa veuve Mariam Sankara dans son discours rendu public le 14 octobre 2018. Les enquêtes suites au décès de Sankara se poursuivent toujours. Aimé de tous les Burkinabés et même des africains pour sa lutte contre l’impérialisme, son authentique panafricanisme et son humilité exempte, le 5e président du pays fut pleuré partout dans le continent.
« Le monument en hommage à Sankara est symbolisé par une statue géante de 5 mètres qui sera en bronze patiné réalisé à partie de la technique de la cire perdue » a expliqué Jean Luc Bambara, porte-parole des artistes. Ce mémorial célébré le 15 octobre 2018 a vu la participation de nombreuses personnes dont les membres du gouvernement burkinabé : d’Abdoul Karim Sango, Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Harouna Kaboré, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat personnalité. « La mémoire du Président Thomas Sankara reste vivace à travers le monde. Son sacrifice pour l’émancipation et la dignité du peuple burkinabé ne sera pas vain » a écrit le Chef de l’État burkinabé ce 15 octobre sur sa page Twitter.
Beaucoup d’Africains ont déjà tiré la révérence sans pour autant avoir su qui a vraiment tué celui qui, en deux ans seulement avait vaincu la famine dans son pays, celui qui reste aux yeux d’une majorité de personnes, anticolonialiste, anti-impérialiste, incorruptible et tiers-mondiste. « On peut tuer un homme mais pas ses idées » le disait-il. On le voit encore sur ce lieu du Conseil de l’Entente, des personnes qui parlent de lui émotionnellement. Il reste une source d’inspiration pour la jeunesse africaine.
15 octobre 1987- 15 octobre 2018, 31 ans déjà que Thomas Isidore Noël Sankara s’en est allé de suite d’un assassinat.
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