Pourquoi ne pas copier cette technique de NGOMA?
Comme tout secteur d’activité, le secteur musical nécessite un capital financier pour mettre une création artistique dans le plat des consommateurs. Ceci n’est pas toujours facile car les Sponsors se font rares comme des points d’eau dans le dessert. Ceci amène donc plusieurs d’entre eux à s’autoproduire avec les petits moyens qu’ils détiennent. Mais malheureusement pour plusieurs d’entre eux, la gestion de ces finances déjà insuffisantes est un échec qui ne permet pas qu’ils évoluent ou sortent la tête de l’eau. Mais certains comme NGOMA, ont réussi à mettre la main sur le secret.
Depuis 10 ans qu’il est dans le game, NGOMA n’est pas encore sous un label comme la plupart des jeunes artistes rêvent de le faire. Il s’autoproduit!!! Plusieurs de ses collègues se demandent comment il parvient à le faire dans ces conditions difficiles. C’est simple. Il ne sort pas les clips « en désordre ». Il préfère concentrer toute son énergie sur un son qui fera les ondes à la sortie au lieu de faire des sons de basse qualité (mauvais produit, mauvaise promotion) qui n’ont presque pas de retombées financières.
La musique est un Business donc lorsqu’on sort son blé pour y investir, on attend forcement des bénéfices massa. Ce qui fait donc que pour pouvoir en tirer des bénéfices de toute natures, il faudra faire un bon son avec l’argent prévu pour les sons « wack », et mettre un accent sur la promotion donc le volet marketing ou commercial de son produit artistique. En attendant donc que les pouvoirs publics mettent un peu plus le paquet pour promouvoir le secteur de la musique, artistes, manageurs, vous ne perdez rien en essayant cette technique. Surtout qu’elle a marché et continue de marcher pour plusieurs comme Blanche Bailey, Mani Bella et autres.
Nul n’ignore l’hostilité de cet environnement camerounais dans lequel nous vivons tous les jours. Ce caractère difficile impacte négativement sur le quotidien de ses citoyens en général et celui des artistes en particulier. Plus précisément les jeunes artistes en herbe.
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