Ce qui pourra encore réunir les camerounais
Cette expression est celle utilisée par Jessica Pearson dans Suits saison 7 à la fin de l’épisode 4 pour justifier la raison pour laquelle elle a livré un secret au concurrent de son ancien cabinet d’avocats afin que celui-ci puisse s’en prendre à eux. Harvey Spectre, nouveau dirigeant de cette boite d’avocats puissants ne parvenait pas à unir son équipe de collaborateurs. Mais grâce à cette attaque qui est venu de l’extérieur, ils se sont tous mis ensemble (malgré leurs egos) pour travailler et sauver leur entreprise. Lorsque je suis arrivé à cette partie de cette série, j’ai mis pause car je me sentais vraiment interpellé vu les différents problèmes qui sévissent notre Cameroun depuis quelques années maintenant.
Lors d’une de ses sorties sur Canal 2 International l'année dernière, l’ancien Ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary disait comment lorsqu’il était encore étudiant en France, il n’existait aucune division entre eux les ressortissants camerounais. « On ne connaissait pas ces histoires de Tribus, on était juste fiers d’être camerounais ». Il est vrai que lorsque les ressortissants d’un village, d’une tribu, d’une ville, d’une région ou d’un pays se retrouvent sur un sol étranger, une certaine solidarité nait automatiquement entre eux. Je me demandais donc si le Cameroun avait besoin d’une attaque aussi comme dans SUITS afin que son peuple se mette ensemble et oublie leurs différences d’ethnies et de langues.
Je me suis donc rappelé qu’en début d’année 2018, il y a le nouveau président de la Confédération Africaine de Football (CAF) Ahmad Ahmad qui « menaçait » de retirer au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Tous les camerounais se sont levés comme un seul homme pour lui dire de « ne pas tenter » car les camerounais ne se laisseront pas faire (même si elle a été attribuée à l’Égypte). La mobilisation était si forte. A cet instant-là, je me suis senti fort, fort d’être camerounais, fort de savoir que mon peuple est capable de se mobiliser pour une cause commune. Mais là c’était grâce à une attaque externe.
Étant donné que les mobilisations communes ne peuvent être faites que lorsque les camerounais se sentent attaqués par les autres, j’ai envie de dire qu’il nous faut des attaques constantes comme ça nous allons continuer de nous mettre ensemble pour vaincre les ennemies. Qui sait si on ne finira pas par rester ensemble même lorsqu’il s’agirait des problèmes internes. D’autres diront que ce n’est pas bien de dessiner le diable au mur mais que faire donc??
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« Rien n'unit mieux une maison divisée qu'une attaque de l'extérieur. »
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