Cameroun: une opposition tyrannique
Abraham Lincoln nous dit que « la démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. » Cette démocratie occidentale est celle sur laquelle les modèles des pays qui étaient encore sous la domination pratique directe de l’occident, ont calqué la leur. Malheureusement en calquant, ils ont fait exprès de bouger le papier calque sur certaines parties qui ne les convenaient pas car leur soif au pouvoir domine sur les libertés des autres.
Pas plus loin que le 06 octobre 2018, lors de la présidentielle au Cameroun, l’opposition c’est exposée en laissant son côté dictatorial à découvert. Le masque de sa haine pour tous ceux qui sont contre elle est tombé. Comment parler de démocratie lorsqu’on ne comprend pas que la politique n’est qu’un jeu et qu’il faut à tout prix qu’il y ait plusieurs joueurs afin qu’elle ait un sens? Comment parler démocratie sans être capable d’accepter le fait que l’autre pense différemment de moi? Comment parler de démocratie si nous insultons, stigmatisons, punissons tous ceux-là qui soutiennent tel ou tel autre parti? Nous ne pouvons pas!!! Puisque tous ces comportements sont loin des principes véritables et fondamentales de celui la même qui est vu par plusieurs comme le père de la démocratie contemporaine.
Selon le Président Lincoln, le principe démocratique est tellement simple que nous n’avons pas besoin de faire de longues études pour le comprendre. Il est tellement simple que ceux qui ont les gros diplômes et gros postes dans les institutions nationales et internationales ne peuvent pas dire avoir le monopole du savoir en ce qui le concerne. Nos alleux ne connaissaient pas ce qu’était l’école moderne mais leurs différentes sociétés étaient gouvernées avec une sorte de démocratie quand bien même il se limitait entre une certaines classe donc le roi et ses hommes forts (les notables, les chefs de quartiers et autres).
Il est vrai que ce pays va mal car le niveau de vie des camerounais ne correspond pas à la richesse de leur sol. Ils subissent une mal gouvernance liée à la gourmandise et l’égoïsme de l’équipe en place. Mais, je reste sur le fait que chacun a sa manière de voir les choses et choisit son camp en fonction de comment il se sent. Nous avons le devoir de sortir nos frères de la merde mais ce devoir meurt lorsque ces frères refusent et préfèrent rester souffrir dans cette merde. Si tu veux aider quelqu’un et il refuse tu vas le forcer? Non, le forcer serait violer sa liberté de penser donc ses droits. Pourquoi donc est-ce que l’opposition camerounaise pense que tout le monde devrait être avec eux? Pourquoi est-ce que la soit disant résistance pense que c’est en étant violant avec ceux qui lui opposent, qu’elle pourra changer les choses? En plus, tout le monde ne peut être du même côté ou avoir un même point de vue.
Quand je parlais du 06 octobre 2018, je faisais allusion à tous ces artistes qui ont vu leurs spectacles interrompus juste parce qu’ils ont décidé de prester lors du concert gratuit offert par le candidat Paul Biya du parti au Pouvoir. Je pense que l’opposition ne devrait pas utiliser ses forces dans le sens de la haine. Mais, plutôt les canaliser pour mieux toucher les populations et prendre le pouvoir par la voie des urnes. Laissons chacun dans sa manière de faire les choses tant que cela relève de ses droits. Laissons chacun faire son choix en fonction de notre capacité à le convaincre et non notre capacité de le menacer de mort, d’exclusion ou même de stigmatisation. Nous voulons que les choses changent et que chacun puisse jouir des ressources de son pays et ceci équitablement car personne n’est plus camerounais que l’autre. Nous voulons une vraie Démocratie où chacun respecte les convictions de l’autre. Nous voulons un Vert-Rouge-Jaune où règnent paix et stabilité: un Cameroun que les autres convoiteront.
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« Mes droits s’arrêtent où ceux d’autrui commencent »
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